Découvrez les enjeux d’un mammifère essentiel pour l’environnement marin
02/03/2019 - AMA
Quel impact ont les activités humaines sur les mammifères marins ? Comment protéger les baleines aussi bien dans la mer argentine que dans les eaux internationales ?
Pour connaître la réponse à ces questions, venez à la conférence organisée par l’AMA le 26 mars à 10h au Yacht Club de Monaco. Un expert argentin des mammifères marins sera là-bas pour nous raconter tous les détails sur les baleines franches, leur situation actuelle et les défis auxquels elles sont confrontées.
L’entrée est libre et gratuite ! Tout le monde est le bienvenu.
Quelques mots sur la conférence
La conférence se déroulera en trois étapes. D’abord, un petit court-métrage sera projeté afin d’introduire l’évènement. Ensuite, le Dr. Enrique Alberto Crespo, spécialiste des interactions entre les mammifères marins et les activités humaines, réalisera une intervention. Chercheur depuis plus de 40 ans, le Dr. Crespo travaille dans le Centre Scientifique Technologique de la Patagonie (CENPAT). En 2014, il a été nommé chercheur principal au sein de l’institution scientifique la plus importante d’Argentine, le Conseil National de Recherches Scientifiques et Techniques (CONICET). C’est la première fois qu’un membre du CENPAT atteint cette catégorie, et il n’a pas été choisi sans raison : le Dr. Crespo a publié plus de 85 articles scientifiques au long de sa carrière. En effet, il est une célébrité dans son domaine – c’est une occasion à ne pas manquer !
Enfin, des échanges auront lieu avec plusieurs associations méditerranéennes, comme Souffleurs d’Écume, qui a pour but de maintenir les populations de cétacés méditerranéens dans un état de conservation favorable.
La baleine franche australe : qu’est-ce qu’elle a de particulier ?
Pourquoi se focaliser sur la baleine franche australe ? Voici quelques données alarmantes :
Historiquement, les baleines franches étaient la famille la plus recherchée par les chasseurs baleiniers en raison de leur forte teneur en graisses, qui rendait leur exploitation plus simple puisqu’elles flottent sur l’eau. Ce phénomène s’est d’abord développé dans l’hémisphère nord, et ce n’est qu’au XVIIème siècle, 11 siècles plus tard, qu’elles ont commencé à être chassées dans l’hémisphère sud – là où se trouve la baleine franche australe.
Aujourd’hui, les baleines franches qui utilisent la péninsule Valdés (Argentine) comme zone de reproduction subissent le plus haut taux de mortalité jamais enregistré pour cette espèce dans le monde. Depuis 2003, 605 baleines sont mortes sur les côtes argentines, dont 538 baleineaux.
Après la saison de reproduction, une fois elles sont en pleine mer, les baleines sont confrontées à de nombreux risques reliés aux activités humaines : la pêche, le transport de pétrole, les activités industrielles, etc. Ainsi, le problème concerne non seulement l’Argentine, mais aussi la communauté internationale et surtout la régulation des eaux internationales.
Pour plus de détails, il faudra attendre le 26 mars et assister à la conférence !