OSI Monaco
Népal : grâce à vos dons, un projet qui avance
Depuis le tremblement de terre qui avait frappé le Népal en 2015, le programme de reconstruction auquel participe la Croix-Rouge monégasque prend de la vitesse. Le point sur les avancées.
Croix-Rouge monégasque
02/03/2017

Monaco, le 28 février 2017 – Suite aux tremblements de terre de magnitude 7,8 qui avaient frappé le Népal les 25 avril et 12 mai 2015, faisant près de 9.000 morts et détruisant plus de 500.000 maisons, la Croix-Rouge monégasque avait pu réunir la somme de 470.000 euros pour développer un programme de reconstruction en faveur des populations affectées, dans le district de Dhading.

Cette somme importante avait été réunie grâce à la mobilisation du public et à un don de 224.000€ de la Fondation Stavros Niarchos. D’autres sociétés de Croix-Rouge, celle du Luxembourg et du Liechtenstein, participent également à ce programme, en partenariat avec la Croix-Rouge du Népal, d’un montant total de près d’un million d’euros.

Alors que d’importants ralentissements administratifs locaux ont retardé de plusieurs mois le démarrage des activités, le consortium Monaco-Luxembourg-Liechtenstein est finalement actif. Et il agit vite, et bien, grâce à une expertise reconnue dans le domaine de la reconstruction.

Au cours des derniers mois, plus de 60 maçons ont été formés aux techniques de construction parasismique, et la reconstruction de plusieurs structures communautaires (3 écoles de 12 classes et 4 centres de santé communautaire) se poursuit. Outre le déblaiement des routes, les équipes sur place œuvrent activement pour renforcer durablement l’accès à l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène, notamment par la réhabilitation de systèmes d’adduction et de stockage de l’eau dans le canton de Katunje.

Aujourd’hui, alors qu’un nombre estimé de 4 millions de Népalais vit toujours dans des conditions précaires, le pays se relève progressivement. L’habitat reste la préoccupation majeure au niveau de l’aide humanitaire, car plus de 800.000 logements avaient été détruits ou endommagés en 2015.

Photo © Carlo Heathcote / IFRC